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skyrock.com homepage blogs profils chat apps music sources videos gifts log in create your blog search flandre-au-lion masquer see profile follow message see profile more options ▼ share give a gift block subscribe to my blog choose this background 102 sources 121 fans 22 awards 242 articles 2,441 hearts 1,552 comments created: 13/07/2012 at 2:18 pm updated: 19/05/2015 at 4:38 am passion mdivale passionn d'histoire mdivale, j'ai cr ce blog pour garder une trace et partager mes expriences et connaissances sur le moyen ge. vous y trouverez des recettes, des reportages sur les ftes et reconstitutions, des articles sur la vie quotidienne et militaire au moyen ge, notamment sur les xiv et xv sicles, priode qui m'intresse le plus. mon nouveau couteau a manger voici mon dernier investissement, il s'agit d'un couteau manger ralis par franck herpin en acier xc75 avec manche en corne et tui cuir. l'ensemble est d'excellente facture et parfaitement affut. un joli couteau efficace et fait pour durer :-) 6 | 5 | share comment comment the author of this blog only accepts comments from friends. you haven't logged in. clique ici pour poster un commentaire en tant identifi avec ton compte skyrock et un lien vers ton blog ainsi que ta photo seront automatiquement ajouts ton commentaire. # posted on tuesday, 19 may 2015 at 4:38 am 1459 : le manuscrit secret du moyen-age add this video to my blog 13 | 9 | share comment comment the author of this blog only accepts comments from friends. you haven't logged in. clique ici pour poster un commentaire en tant identifi avec ton compte skyrock et un lien vers ton blog ainsi que ta photo seront automatiquement ajouts ton commentaire. # posted on saturday, 16 may 2015 at 4:44 pm la mort noire... add this video to my blog 10 | 4 | share comment comment the author of this blog only accepts comments from friends. you haven't logged in. clique ici pour poster un commentaire en tant identifi avec ton compte skyrock et un lien vers ton blog ainsi que ta photo seront automatiquement ajouts ton commentaire. # posted on saturday, 16 may 2015 at 4:30 pm legende medievale on ne pouvait mme pas, suivant la coutume du pays, amasser en meules les bottes de bl : la pluie trouvait moyen de tout percer et de tout pourrir. un jeune paysan de montecouvez, mari depuis peu de mois, ressentit cette calamit climatique plus que tout autre ; car, se fiant aux beaux jours qui adviennent d'ordinaire au temps de la moisson, il avait remis cette poque de faire btir une grange pour abriter ses rcoltes. les anciens des villages environnants lui en avaient mme donn le conseil : "allez par les champs, lui disaient-ils. surveillez les moissonneurs : l'il du matre grossit les gerbes, diminue la part du glaneur, et donne un troisime bras aux mercenaires." il couta docilement ces prceptes de gens cheveux blancs et dont les mains, depuis soixante annes, s'appuyaient sur la charrue. mal lui en advint cependant ; mais ceux qui avaient parl comme on l'a ou et caus la ruine du pauvre jeune fermier n'en vinrent pas pour cela davantage son aide, et le laissrent se dsesprer tout seul. or, un soir, pierre margerin (ainsi le nommait-on) revenait en son logis, la mort dans le cur : il songeait qu'il ne pourrait pas tirer trente cus de sa rcolte ; qu'il lui serait impossible de payer ses rendages, et qu'il lui faudrait se louer comme valet de charrue chez quelque fermier du voisinage. le ciel est tmoin que ce n'tait pas cause de lui qu'il ressentait le plus d'affliction ; mais sa femme !... son enfant qui devait venir au monde quatre mois de l. de telles penses, de nature pousser un homme faire quelque mauvais coup, l'assaillaient lorsqu'il se jeta au pied d'un arbre, et, tirant un grand couteau de sa poche, l'examina en silence puis l'approcha de sa poitrine. a ce moment survint un tranger, qui s'informa de margerin quel sentier conduisait au chteau du ctelet. il fallut qu'il rptt deux fois sa question, car le fermier rvait si profondment, qu'il n'entendit pas la voix sche et mordante qui l'interrogeait. — je vais vous servir de guide, rpondit-il la deuxime fois : venez, monseigneur. il lui donnait ce titre, parce que l'tranger, richement vtu, portait l'pe, et annonait par ses faons un homme de haut lieu. tandis que margerin marchait avec lui : — vous paraissez bien triste, brave homme, demanda celui qu'il conduisait : vous est-il advenu quelque malencontre ? — s'il m'en est advenu ! ma rcolte pourrit encore l, au milieu des champs ; elle y pourrit loisir et expose la pluie, car je n'ai pas de grange pour l'abriter. voici tantt huit jours que les ouvriers travaillent pour en construire une... ils n'avancent en aucune faon, et, quand ils auront fini, ce qu'ils btissent me deviendra inutile, car il ne me restera que du fumier y mettre. je suis ruin tout jamais, moins que pour me sauver il n'advienne un miracle de dieu. l'tranger plit et frissonna. margerin crut voir dans cette motion soudaine un signe de grande compassion, et il se remit conter ses dolances : — en effet, vous tes dans un mauvais pas, et je ne vois qu'un moyen de vous en tirer. — un moyen ! lequel ? lequel ? dites. s'il en est un, je l'accepte, quel qu'il soit, dt-il m'en coter la vie ! au moins ma femme et mon enfant seront prservs de la misre. — eh bien, reprit froidement l'tranger, je vous donnerai cent louis d'or ; je ferai btir votre grange, et je la remplirai de bl sec de bonne qualit, et qui vaudra pour le moins sept cus du mencaud. — que le ciel vous bnisse ! mon gnreux seigneur ! s'cria margerin en passant du plus amer dsespoir au comble de la joie... ma reconnaissance... il s'arrta tout coup, car un rayon de la lune, s'chappant alors d'un nuage, clairait la ple figure de l'tranger et donnait sa physionomie une expression effrayante. on aurait dit un cadavre, si ses yeux noirs, petits et enfoncs, n'eussent brill d'un clat surnaturel et d'une joie odieuse. — il me faut pourtant des srets ; voyons : voulez-vous signer un contrat avec moi ? voici mes conditions : avant le premier chant du coq, vous aurez tout ce que je vous ai promis ; mais vous vous reconnatrez mon vassal, et jurerez de me suivre dans un an en ma snchausse. — votre snchausse est-elle loin d'ici ? — il ne faut pas une heure pour s'y rendre. — il va s'en dire que vous m'y donnerez un logis qui vaudra le mien, et que ma femme et mon enfant m'y accompagneront. l'tranger eut de la peine comprimer un clat de rire. — mettons aussi votre femme et votre enfant sur le contrat. je vous donne cent louis pour la femme, et cinquante pour l'enfant. — affaire conclue ! rpondit margerin : allons signer l'acte chez le tabellion. — il n'est pas besoin de tabellion en cette affaire : je porte sur moi plume et parchemin. d'ailleurs, j'ai grande hte d'arriver au chteau, et je ne puis perdre plus de temps pour une si mince affaire. faites-vous une lgre piqre la main gauche, et nous nous servirons de sang en guise d'encre. — soit fait comme vous le dites. le contrat transcrit et sign, l'or compt et donn, l'tranger se dirigea du ct du chteau, et disparut au milieu du sentier, la grande surprise de margerin. ce dernier revint son logis ; chemin faisant, il se sentait tourment d'une secrte inquitude sur le march qu'il venait de conclure. qu'est donc ce seigneur ? songeait-il : sa snchausse ne se trouve qu' une lieue d'ici : apparemment c'est le fils du sire de villers-outraux, d'esnes, ou d'un autre village des environs. ma foi ! deux cent cinquante louis d'or et une grange remplie de bonnes rcoltes valent bien la peine que l'on change de village. a son arrive devant la ferme, il trouva les ouvriers de l'inconnu qui remplissaient dj les conditions du contrat. ils travaillaient avec une promptitude merveilleuse : tandis que les uns posaient les poutres et les pices de bois, les autres maonnaient les briques ; et il leur suffisait de poser la main sur le mortier pour qu'il durcit et scht incontinent. une lueur rougetre clairait tout ce monde, et cependant on n